Découvrez notre revue de presse ESG et retrouvez chaque mois notre sélection d’articles issus de la presse nationale et internationale !
L’Esma réglemente l’utilisation des termes « durable », « sustainability », « ESG » et « impact »
L’Esma (AEMF) a publié, le 14 mai, ses lignes directrices vis-à-vis des seuils minimaux d’investissements durables que les fonds devront bientôt respecter pour utiliser certains termes de la finance verte dans leur dénomination. Désormais, au moins 80% de leurs investissements devront être alignés avec les termes associés à leur nom. Ces fonds devront également appliquer les exclusions sectorielles liées à l’accord de Paris (énergies fossiles notamment), avec quelques exceptions. La mesure vise à répondre aux craintes de greenwashing. « Les gérants de nouveaux fonds devront alors se plier à ces directives dès leur entrée en vigueur, tandis que les fonds existants auront un délai de six mois pour s’y conformer » précise L’Agefi.
Reporting ESG : vers un alignement des référentiels GRI et IFRS
C’est une affaire d’« interopérabilité des normes ». Depuis déjà de nombreuses années, la Global Reporting Initiative (GRI) et la fondation International Financial Reporting Standards (IFRS) ont développé leur propre norme d’évaluation ESG destinée aux entreprises et aux investisseurs. Tandis que la GRI mesure l’impact des entreprises sur leur environnement, la norme IFRS cherche à évaluer l’impact des risques climatiques sur les entreprises. Face au risque de divergences et d’incompatibilité entre ces deux approches complémentaires, les organismes concernés ont convenu de l’alignement de leurs normes pour les rendre interopérables. Premier projet commun : le développement d’une norme relative à la biodiversité, explique Les Echos.
Le G7 lance un appel en faveur d’un cadre plus clair pour la transition énergétique des entreprises
À l’issue de leur réunion des 23-25 mai 2024 à Stresa (Italie), les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales ont déclaré par voie de communiqué qu’il était nécessaire d’améliorer « la disponibilité, la comparabilité et la crédibilité » des plans de transition énergétique des entreprises. Selon le site « Real Economy Progress », la définition de ces parcours constitue jusqu’à présent l’une des pièces manquantes les plus importantes dans le paysage de la transition énergétique.
Les responsables du développement durable deviennent des stratèges-clés de leur entreprise
Le Wall Street Journal a publié, fin mai, un article dédié aux « Chief Sustainability Officers » et à l’évolution de leur fonction au cours des dernières années. À travers différents témoignages, l’article montre que les responsables du développement durable et de la RSE contribuent désormais de manière fondamentale à l’élaboration de la stratégie de leur entreprise et en constituent l’un des visages publics. Leur travail est devenu primordial pour répondre aux attentes des actionnaires en matière d’ESG. Un tiers de ces responsables est désormais directement rattaché à la direction générale de l’entreprise.