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Accueil > ESG > La revue de presse ESG de l’agence A&P – Février 2024

Acteurs de la gestion d’actifs, du private equity, de l’immobilier d’investissement et des infrastructures : découvrez notre revue de presse ESG ! Retrouvez chaque mois notre sélection d’articles issus de la presse nationale et internationale ! 

 

Obligations vertes : de records en records

Les bonnes nouvelles s’enchaînent pour le marché des Green Bonds. Au niveau mondial, 820 milliards d’euros d’émissions sont attendus en 2024 (source : Cacib, relayée par L’Agefi), un chiffre supérieur aux montants de 2022 et 2023 malgré des taux d’intérêt devenus élevés. Le segment resterait dominé par les émetteurs souverains (49%) et par les établissements financiers (29%).

Illustration directe de cette excellente dynamique : le 16 janvier, la France a connu un succès record pour sa 4ème émission d’obligations vertes (article). L’ émission de 8 milliards d’euros (pour un emprunt de 25 ans à 3,2%) a attiré des souscriptions à hauteur de 98 milliards d’euros, soit plus de 12 fois le montant proposé ! La France réalisera encore deux émissions de Green Bonds cette année : on scrutera un éventuel nouveau record…

Labels ESG : du nouveau au sujet des refontes

Fin janvier, L’Agefi soulignait dans un article que le nouveau Label ISR, qui intégrera désormais  des critères d’exclusion, risque d’être impossible à obtenir pour les ETF à partir du 1er mars prochain. Outre la problématique des exclusions, les ETF seraient surtout confrontés à des difficultés pour remplir les critères en matière d’engagement actionnarial, de désinvestissement en cas de comportement non conforme des entreprises et de suivi « ligne à ligne » au sein du portefeuille. Ces exigences ne pourront, a priori, qu’être remplies par des fonds gérés activement. Aujourd’hui, une cinquantaine d’ETF sont labellisés ISR.

Toujours du côté des labels, le Royaume-Uni se dote pour sa part d’un nouveau cadre national en matière de labellisation ESG, qui prendra effet le 31 juillet 2024. De manière intéressante, le pays a opté pour une stratégie proche de celle sur laquelle travaille également la Commission européenne dans le cadre de la refonte de SFDR. Ainsi, les fonds britanniques pourront opter pour l’une des quatre catégories suivantes au sein du nouveau label : « Sustainability Focus » (fonds investissant dans les sociétés les plus durables), « Sustainability Improvers » (sociétés cherchant à améliorer leur durabilité avec le temps), « Sustainability Impact » (sociétés ayant pour objectif d’avoir un impact positif) et « Sustainability Mixed Goals » (mélange des 3 catégories précédentes). Selon Morningstar, 300 fonds seraient en lisse pour obtenir ces labels, dont 46% pour la catégorie « Focus » et 31% pour la catégorie « Mixed Goals » (article).

États-Unis : des vents contraires, mais modérés

Alors que l’Europe continue d’avancer à grands pas sur la thématique de l’ESG, le sujet s’avère plus complexe aux États-Unis. Début janvier, le Financial Times soulignait que seuls 6 nouveaux fonds ESG ont été lancés aux États-Unis, contre une moyenne d’environ 100 fonds par an au cours des dernières années. En cause : la poursuite des divergences politiques sur le sujet entre Républicains et Démocrates, explique L’Agefi. À noter, toutefois, que très peu de projets de loi « anti-ESG » sont finalement adoptés aux États-Unis : au Texas par exemple, sur 12 projets de loi de ce type, un seul a été promulgué jusqu’à présent, tous les autres ayant été rejetés.