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Accueil > ESG > La revue de presse ESG de l’agence A&P – Mars 2024

Acteurs de la gestion d’actifs, du private equity, de l’immobilier d’investissement et des infrastructures : découvrez notre revue de presse ESG ! Retrouvez chaque mois notre sélection d’articles issus de la presse nationale et internationale ! 

 

Les fonds ESG ont surperformé pendant la crise du Covid-19, selon une étude de l’AEMF

L’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF ou ESMA en anglais) a publié fin février une étude relayée par le Financial Times (article), observant que les fonds ESG gérés activement ont, en moyenne, surperformé face aux fonds « non-ESG » pendant la crise du Covid-19. L’étude a été réalisée sur des données de marché allant de la mi-février à fin juin 2020. La surperformance a été particulièrement forte lors des 10 premières semaines de la crise du Covid-19, marquées par une chute des marchés. L’étude souligne non seulement l’intérêt de l’approche ESG, mais également l’intérêt de la gestion active, qui a surperformé face à la gestion passive. L’étude portait sur 2581 OPCVM domiciliés en Europe.

L’ESG en voie de disparition aux Etats-Unis ?

En février, la question a animé les débats outre-Atlantique. Le 29 février, le Financial Times consacrait un podcast à la question « Is ESG over? ». Une occasion intéressante d’expliquer les raisons de l’actuelle « fronde anti-ESG » aux États-Unis. Un point de vue également développé par le Wall Street Journal dans un article intitulé « Forget the term ‘ESG’, but don’t ignore the power of the concept » (à lire ici). Le Wall Street Journal s’est basé sur une étude ayant permis d’observer que les 50 sociétés ayant réalisé le meilleur parcours boursier entre 2018 et 2023 sont également des sociétés qui se sont fortement distinguées en matière de responsabilité sociale. Une façon de souligner que l’analyse ESG conserve toute sa pertinence pour identifier les sociétés les plus performantes de demain.

Refonte de la réglementation SFDR : l’AMF plaide pour une solution à 4 catégories

Fin d’année 2023, la Commission européenne avait lancé une vaste consultation pour envisager une refonte de la réglementation SFDR et de ses désormais célèbres catégories « Article 6 », « Article 8 » et « Article 9 ». L’AMF a fait part, le 21 février, de ses préconisations en la matière (article). Le régulateur recommande notamment de supprimer les catégories 8 et 9 et d’opter, à la place, pour les quatre catégories suivantes : 

  • « Solutions environnementales » : fonds investissant dans les entreprises les plus vertueuses sur le plan environnemental, avec critères d’exclusion
  • « Solutions sociales » : fonds mettant l’accent sur les critères sociaux
  • « Transition climatique » : fonds investis sur des entreprises en cours de transition vers une économie bas-carbone
  • « Filtres non-financiers » : catégorie « générale » impliquant une prise en compte des trois critères E, S et G simultanément, amenant à réduire d’au moins 30% l’univers investissable, ou à définir un choix de titres dont la notation ESG moyenne sera supérieure de 30% à la moyenne du marché.

Une cinquième catégorie, « transition sur la biodiversité », est envisagée. À noter que la catégorie « Solutions environnementales » serait proche du label Greenfin, et que la catégorie « Filtres non-financiers » serait proche du label ISR.

Début d’année en trombes pour les émissions obligataires ESG

Depuis le début de l’année, les émissions d’obligations ESG (Green Bonds, Social bonds, Sustainability Bonds et SLB) atteignent des records. À la mi-février, sur le marché euro Investment Grade, 39% des montants émis entraient dans le cadre d’une émission ESG (soit 18 milliards d’euros), contre 20% en 2023. Soit un quasi-doublement de la « part de marché » des obligations ESG en ce début d’année, dominées par les émissions de Green Bonds. Sur le segment euro High Yield, depuis le début de l’année, 25% des montants émis entraient dans le cadre d’une émission ESG, soit 9,5 milliards d’euros. À noter que le même phénomène s’est observé aux États-Unis, avec une progression de 50% des montant émis sous forme d’obligations vertes en janvier 2024 face à janvier 2023 (article).